mercredi 28 juillet 2010

Pourquoi Deleuze ?

Question donc : peut-on mettre en rapport, dans un enseignement sur le cinéma, des approches qui se concentrent sur "l'art cinématographique" comme corpus esthétique et technique (comme le font Bordwell et Thompson dans L'Art du film) et une philosophie de l'image animée ? Peut-être faut-il se contenter d'analyser "ce que le cinéma donne à penser à la philosophie", selon Paola Marrati, qui ajoute : "C'est une fausse apparence qui nous fait croire que le cinéma, "art" technique, rentrerait dans le cadre de ce double mouvement qui fait que l'homme devient sujet en même temps que le monde lui-même devient image. Le cinéma ne convoque pas un monde-image devant le regard d'un sujet-spectateur. Le propre du cinéma est au contraire de produire des images qui sont irréductibles au modèle d'une perception subjective. C'est par rapport à ce contexte général qu'il faut comprendre les analyses de Deleuze sur le statut de la perception cinématographique, son rejet des approches réalistes et phénoménologiques, qui présupposent - directement ou indirectement - une théorie de la représentation, ainsi que l'importance fondamentale qu'il accorde au premier chapitre de Matière et mémoire de Bergson" (Gilles Deleuze, cinéma et philosophie, p. 9, PUF, Paris 2003). Les images-mouvement de Deleuze existent dans un univers dans lequel il n'y a pas de centre et où les images sont à elles-mêmes perception. La perception consciente serait alors une "image vivante", capable d'effectuer une sélection dans le mouvement de toutes les autres images. Quelle place faut-il alors accorder à l'inconscient dans ce travail de toutes les images, sur toutes les images, pourrait-on demander après avoir vu Inception ?  

samedi 17 juillet 2010

Un cinéma pour l'Histoire : les films de Ken Jacobs


S'interroger sur la possibilité même de l'existence d'un art cinématographique : voilà ce que pourrait permettre la pratique du montage, à partir de found footage à la manière de Ken Jacobs. Car c'est tout en avançant sur les traces du cinéma des origines, ou celui constitué par les archives de la célébration et de la mémoire (1), que des cinéastes proposent de véritables "études visuelles" (2), à partir d'images existantes, faciles à reproduire, et qui questionnent l'idée même d'une création originale au cinéma. On est peut-être dans les marges du cinéma dit expérimental (3), c'est à dire d'un cinéma qui au final reste marginal pour la théorie... Confort du narratif et des définitions consensuelles autour du "langage cinématographique", etc.
Voir le site de Ken Jacobs : Star spangled to death
Et aussi la soirée qui lui a été consacré à la Cinémathèque

(1) - Ce cinéma "d'archives" possède d'ailleurs des ressources souvent insoupçonnées, enfouies dans des cassettes et des bobines 8mm, attendant dans des tiroirs ou dans de vieux cartons la remise en état, hypothétique, d'une visionneuse ou d'un projecteur...
(2) - Selon Nicole Brénez
(3) - Ou dans les limbes du cinéma d'amateur : entendons par là toute la production d'images animées dont la fabrication ne correspond pas aux critères définis par les analystes et les critiques de profession.

mercredi 14 juillet 2010

Une réédition attendue


C'est celle du livre de Joseph Campbell, Le Héros aux Mille Visages, par les éditions Oxus, et que l'on peut se procurer sur le site du groupe Piktos
Extrait de la présentation par l'éditeur: "Toutes les civilisations ont perpétué de grands mythes issus de la nuit des temps. Peut-on les relier entre eux ? C'est ce qu'a réalisé Joseph Campbell dans cet essai, où il expose sa théorie selon laquelle tous les mythes répondent aux mêmes archétypes. En effet, le périple de presque tous les grands héros se déroule selon un enchaînement bien déterminé: appel à l'aventure, épreuve, affranchissement de l'aide du mentor, accomplissement de l'objet de la quête, retour au pays".

A propos de l'épreuve de DLA ou : philosophie, quand tu nous tiens...

D'aucuns ont pu remarquer que certains textes proposés dans le dossier de préparation, cette année, étaient plus proches d'une réflexion philosophique et anthropologique sur l'image (ou son ombre...) que de l'analyse de séquence ou du commentaire en Histoire de l'Art. Il s'agit plus particulièrement de l'extrait de L' Envers du visible, de Max Milner, et dans une moindre mesure du texte de Hans Belting.
Au vu des résultats - généralement mauvais, voire catastrophiques pour une option en particulier - il est possible de se demander comment de tels dossiers parviennent à trouver un consensus parmi les enseignants de la commission concernée.
On peut d'ailleurs en profiter pour méditer sur les conclusions du rapport Poirier sur l' Etat de l'enseignement de la philosophie, rapport qui avait été mis en ligne par l' ACIREPH.
Si la philosophie est la discipline où les candidats échouent le plus au bac - voir Le Monde daté du 6 juillet dernier - il n'est peut-être pas indispensable de reproduire, dans le cadre d'un enseignement technique de l'audiovisuel, les situations dont on ne parvient toujours pas à sortir dans le secondaire.
Et pour terminer sur une note positive, je propose une petite bibliographie alternative autour de ce beau sujet de l'ombre et de la lumière :
Ombres et Lumières, par Michael Baxandall, Gallimard, Paris, 1999.
Ombres portées, par Ernst H. Gombrich, Gallimard, Paris, 1996.
Eloge de l'Ombre, par Tanizaki Junichirô, Publications Orientalistes de France, 1993.

mercredi 7 juillet 2010

2ème contribution


Nouveaux métiers ou bien nouvelles qualifications pour le technicien de l’audiovisuel ?
Une refonte du Référentiel doit conduire à une réflexion plus large concernant l’existence même de cette STS dans sa forme actuelle et dans son positionnement par rapport aux industries du cinéma et de l’audiovisuel (par audiovisuel entendons : chaînes de TV, producteurs et prestataires techniques).
Une vision en termes de « métiers » - celle qui a prévalu jusqu’à ce jour – est à mon sens largement dépassée. On doit lui substituer celle de « compétences » - toujours en évolution.
Pour cela, il faut certainement abandonner l’idée d’un BTS à 5 options et une spécialisation à partir de définitions figées des « métiers » de l’audiovisuel (des idées qui ont déjà été mises en avant depuis plusieurs années).
Il faut développer l’idée de « formations », toujours en évolution (contenus adaptables, donc) et avec des passerelles de l’une à l’autre.
Les spécialisations étroites devraient disparaître (c’est déjà ce qui se passe sur le terrain pour les opérateurs ayant une formation « Image »). Il ne s’agit pourtant pas de polyvalence ! Il faut redéfinir, au contraire, le champ des enseignements de spécialité et celui des enseignements conduisant à une certaine transversalité entre les formations (toute la problématique IT à prendre en compte, bien entendu, puisque c’est la première qui vient à l’esprit).
Que deviennent les enseignements généralistes ? Moins de DLA, c’est certain (en tous cas, il n’est plus possible de continuer cet enseignement dans sa forme actuelle). En revanche, introduction d’un véritable enseignement à l’analyse de la télévision (à ce sujet, on peut déjà se tourner vers les travaux de François Jost, par exemple).
Refonte des enseignements de physique et de TES, en vue d’une meilleure prise en compte de la problématique IT et réseaux, mais aussi du traitement numérique de l’image et du son (et donc une approche double : signal et traitement de l’information).

On pourrait imaginer (par exemple) 3 intitulés de formation, rassemblant plus ou moins l’essentiel des qualifications requises à l’intérieur des organisations travaillant dans l’audiovisuel :
- Administration de systèmes audiovisuels en réseau
- Création et production sonore pour l’audiovisuel
- Prise de vues et trucages : tournage et post-production

Il est logique que sur ce blog on s’intéresse plutôt à redéfinir de nouvelles orientations pour les « spécialistes » de l’Image. Comme indiqué plus haut, un axe de réflexion pourrait conduire à imaginer une fusion entre l’enseignement des techniques de prise de vues et la post-production.
De quelle manière ? Dans quel cursus ? Quelle durée ? C’est bien évidemment ce qui reste à définir, et les quelques idées développées à la suite ne peuvent servir que de point de départ pour la réflexion…

Prise de vues et effets spéciaux : tournage et post-production

Rassembler des intitulés en apparence aussi éloignés l’un de l’autre dans une même spécialité demande des éclaircissements :
- Remise en question des spécialisations formées autour des métiers classiques du cinéma comme socle majeur de formation technique à l’audiovisuel (type BTS)
- Recherche d’une cohérence par la création d’une chaîne unique de captation, de traitement et de finition de l’image numérique : de la prise de vue à la conformation, en passant par le montage, les effets spéciaux et l’étalonnage
- D’une manière générale, ce qui est en jeu : intégration dans la formation des développements du cinéma numérique et de la HD. Ces technologies doivent servir de socle commun aux techniciens de la chaîne Image. Leurs problématiques esthétique, économique et technique serviront de fondement à la formation.
- Dès lors, le process dans une filière entièrement numérique est connu :
Captation en HD ou 2K/4K
Duplication des rushs en SD et/ou HD
Montage en virtuel
Conformation en HD ou 2K/4K
Etalonnage en HD ou 2K/4K
Elaboration du PAD HD (ou master en numérique 2K/4K)
Shoot du master en 35mm pour le tirage des copies argentiques

Un tel schéma de production ne peut exister, à l’intérieur d’une filière audiovisuelle, qu’en adoptant une approche synthétique de la formation :
- Recentrage autour des spécificités technologiques, en prenant en compte le caractère particulier de la captation en cinéma numérique
- Evolution de certains métiers : l’assistant opérateur ou certains cadreurs pourront être amenés à travailler dans une nouvelle spécialité, l’opérateur vision (ou DIT dans les pays anglo-saxons)
- Les systèmes organisés autour de la télévision ne sont plus les seuls pourvoyeurs de travail -> importance des laboratoires et des structures de post-production, ou encore des studios travaillant avec des systèmes de prise de vues spéciaux.
- Conséquence : disparition du cadreur en reportage qui laisse la place à un technicien Image aux compétences désormais centrées sur le workflow et la gestion des données en production et en post.
- Ici aussi, une double compétence signal et IT est requise.
- En montage, on peut considérer comme étant close la question de la révolution du numérique.
- La banalisation du travail technique du montage (des logiciels facilement accessibles, un travail routinier au sein des grosses structures) implique aujourd’hui la prise en compte de l’environnement technique de la post-production tout entier.
- C’est pourquoi il peut paraître intéressant de ne plus former des monteurs mais des techniciens qui connaissent l’intégralité de la mise en place et la gestion technique d’une production, jusqu’à la phase finale de la conformation et de l’étalonnage.
- Dans un tel schéma, il sera difficile de conserver leur place actuelle aux enseignements non technologiques et scientifiques.

A suivre…

mardi 6 juillet 2010

Contribution : Formations à l’audiovisuel et qualifications


Quelques éléments de réflexion sur l’évolution des métiers et la formation :

- D’abord, il faut préciser le contexte : audiovisuel, industries cinématographiques, production institutionnelle et multimédia… Qu’est-ce que cela veut dire ?
- Ensuite, il faut dire ce que l’on entend par « métiers » : ce terme recouvre-t-il une spécialité, des savoir-faire, des compétences… bien identifiés. Ou bien fait-il référence à un secteur d’activité spécifique : la production cinématographique, le multimédia, l’intégration web, la gestion et la diffusion des médias, etc.
- Enfin, quel que soit le secteur d’activité considéré, il faut s’interroger sur les évolutions à court et à moyen terme : d’abord l’impact des transformations économiques sur la structure elle-même et sur l’emploi (effet du « Big bang » de l’audiovisuel en 1982, soutien massif aux industries cinématographiques, concentrations, délocalisations, transformation des statuts et des conditions de travail…)
- Et bien sûr l’impact des évolutions technologiques sur les conditions de la production (cinématographique et audiovisuelle), sur la structure industrielle elle-même (les entreprises et leur champ d’activité) et sur l’emploi (les métiers, les évolutions professionnelles, les besoins en formation…)

Une fois qu’on a posé ces quelques idées, on peut commencer à cerner les secteurs d’activité et le rôle de la formation – ou du moins essayer de situer les formations de type technologique dans ce contexte. Donc, bien évidemment, plusieurs questions :

- Impact général des transformations technologiques sur les qualifications, les compétences et les emplois
- En parallèle : impact de la technologie sur l’infrastructure technique de la télévision (la télévision considérée comme étant le « network », c'est-à-dire le réseau de distribution et de diffusion des programmes)
- Mais aussi : impact de la technologie sur la fabrication des programmes (comment le montage non-linéaire et les structures de production en réseau ont transformé les conditions de la post-production image et son, comment l’apparition du cinéma numérique est en train de changer définitivement le rapport des techniciens et de la production à l’image de film elle-même, comment le Web est en train de changer le rapport des diffuseurs aux contenus, à leur accès et à leur présentation…)

En fin de compte, quel est le rôle de la formation, et singulièrement de la formation aux techniques, dans un contexte où on pourrait parler d’une structure socio-technique en mutation ?

- Donc, il faut essayer de dresser un constat : adaptation et adaptabilité des formations (autrement dit, les formations sont-elles adaptées et/ou adaptables ?), contenu des formations (est adéquat, doit évoluer, est à réévaluer complètement…)
- Structure des formations : bac + 2, bac + 3… Définition des spécialités (des options, mais autour de quelle définition des « métiers » ? Un tronc commun, pour qui et pour quoi ?)
- Relations avec l’industrie : à qui s’adressent ces formations ? Quel est le lien entre les besoins en formation des entreprises et l’offre actuelle, publique et privée ?
- Et donc forcément la question : à quoi ressemble la structure industrielle actuelle de l’audiovisuel ? Avons-nous d’un côté des producteurs et de l’autre des distributeurs et des diffuseurs ? Peut-on être à la fois producteur et diffuseur ? Quelles sont les implications en termes d’emploi et de formation ?
- En réalité, entre la production et la diffusion/distribution il y a un troisième secteur à considérer, celui des services de post-production (montage, mixage audio, étalonnage, duplication, maintenance… et même développement) qui est peut-être aujourd’hui celui dans lequel les perspectives d’emploi et les besoins en formation sont les plus importants. Et paradoxalement c’est là où, semble-t-il, les formations à l’audiovisuel ont le plus de mal à définir des axes d’acquisition de connaissances et de qualifications en rapport avec les besoins du secteur.
- Partant, une question (parmi d’autres) pourrait être la suivante : doit-on continuer à définir des axes de formation à partir des métiers, ou bien cette vision classique doit-elle laisser place à une formulation en termes d’acquisition de compétences ?
- Autrement dit (pour être clair) : on continue à former des « opérateurs de prise de vues » ou bien on forme des techniciens dans un cursus modulable (et forcément plus étendu) dans lequel « une certaine formation » à l’image (laquelle ?) est une option parmi d’autres : c'est-à-dire qu’ici, il faut très certainement remettre en question l’axiome fondateur de « la caméra » pour lui substituer une vision élargie de « Gestionnaire technique des données Image » ; c'est-à-dire un technicien dont les compétences s’étendraient des conditions matérielles de la prise de vues (préparation technique et maintenance des équipements, contrôle du signal et des données) à la gestion des médias enregistrés (et donc à leur suivi en post-production : étalonnage, encodage, gestion des métadonnées…). Tout ceci devient très réel dès que l’on s’intéresse aux conditions de travail entraînées par les développements conjoints de la HD et du cinéma numérique…
- Par ailleurs, on continue à former des « monteurs » ou bien on intègre, dans la post-production, l’idée qu’un technicien d’un bon niveau est amené à faire du montage mais aussi de la duplication, de la mesure de qualité, de l’encodage pour différents supports de diffusion ainsi que la gestion des médias en réseau…
- Enfin, peut-on penser vraiment à former des techniciens de « direct » (ce que voudraient être les techniciens actuellement formés en Exploitation) lorsqu’on sait que le tournage d’émissions en direct, à la télévision, est tributaire des conditions locales de la production, d’une expérience acquise sur le terrain et de compétences spécifiques sur les équipements utilisés ? Dans ce dernier cas, il semble plus réaliste de spécifier un axe de formation à dominante technologique, plus en accord avec les besoins réels des secteurs spécifiés plus haut, et aboutissant à une qualification de type « Ingénieur système » à bac + 3 (au moins). Bien entendu, les priorités de la formation actuelle (particulièrement en STS) devraient être revues, sans doute dans le sens d’une prise en compte de l’évolution des infrastructures techniques de la production, de la post-production et de la diffusion : solutions de fabrication (habillage graphique, archivage et consultation du signal), technologies de stockage et de partage des médias, gestion de la diffusion (contrôle, distribution du signal), solutions de transmission du signal (ATM, Internet, BLR, réseaux mobiles…), encodage et gestion des formats (dans le cadre des spécifications MHEG/MHP), gestion des métadonnées (acquisition, archivage, distribution, transmission…).

On voit bien que la liste est longue dès que l’on entre dans les spécificités de chaque « métier » pour dresser une liste des compétences à acquérir. Il paraît plus réaliste, à terme, d’adopter une approche transversale des questions de formation technique à l’audiovisuel : abandon des spécialités liées à une perception historique des métiers de l’audiovisuel, retour à un socle technique et scientifique en rapport avec les développements conjoints des techniques informatiques et des réseaux dans les secteurs de l’audiovisuel et de la production cinématographique, modularité de la formation, avec la possibilité, par exemple, d’effectuer un cursus diversifié : acquisition d’une spécialisation de type « Ingénierie des médias et Image » pour certains, « Post-production audionumérique et création multimédia » pour d’autres, etc. Bien évidemment, il est difficile de définir ici vers quels cursus on pourrait s’acheminer. On peut simplement montrer quelques directions…
Une nouvelle définition des qualifications et des compétences à acquérir dans un cursus technologique lié à l’audiovisuel et à la gestion des médias ne remet pas réellement en cause les spécialités professionnelles actuelles existant à la télévision et dans la production cinématographique : ainsi, pour les techniciens de la production audiovisuelle (convention collective de 1988), un Ingénieur de la vision demeure une option professionnelle reconnue, de même que, dans la filière Image, un Superviseur d’effets spéciaux ou un Opérateur spécial (Ex. : steadicamer) ont toutes les raisons d’exister. Ce sont les voies d’accès à ces métiers qui doivent être revues et probablement disparaître, en tant que telles, des cursus des formations technologiques longues.

Gestalt
20/03/2009

lundi 5 juillet 2010

Un blog pour la réforme ! (2)

Bien que cet espace concerne principalement les profs de cette section de TS, j'invite bien entendu tous ceux que ce projet intéresse - et avant tout les professionnels et les anciens étudiants - à se joindre à nous et à contribuer à le faire vivre.

Un blog pour la réforme !

L'idée d'un espace de discussion autour de la réforme du BTS Audiovisuel est à l'origine de ce blog... Aux principaux intéressés de le prendre en main et de tenter d'en faire quelque chose !